La Rébellion, dans ses premières années de guerre civile avec l'Empire Galactique, se devait de lever une flotte suffisamment importante et cohérente pour se mesurer à la puissance impériale. Bien que plusieurs constructeurs fussent plus ou moins liés avec l'Alliance à cette époque, les Rebelles durent négocier avec le groupe aéronautique Koensayr pour obtenir des chasseurs évolués : ainsi, ils adoptèrent le Y-wing. Cependant, au final de la guerre civile, ce chasseur est le plus âgé de la flotte rebelle, mais il n'en reste pas moins le plus robuste et le plus polyvalent (jusqu'à la mise en service du B-wing). En effet, son concept est celui de chasseur d'attaque et de bombardier planétaire.
Classe : Chasseur d'assaut lourd BTL-A4 Y-Wing
Constructeur : Koensayr
Coût : 135 000 crédits (neuf)
65 000 crédits (d'occasion, en moyenne)
Caractéristiques : Propulsion : générateur de puissance Novaldex
réacteur et cellules d'énergie cryogénique Thiodyne 03-R
2 Propulseurs ioniques à fission R200
Vitesse 80 MGLT
1 000 km/h en atmosphère
Hyperpropulsion : modèle Koensayr R300-H de classe 1
Armement : 2 Canons laser Taim & Bak KX5
2 canons à ion ArMek SW-4 sur tourelle arrière
2 lance-torpilles à proton Arakyd (escamotables)
(6 projectiles en magasin)
Défenses : projecteur d'écran déflecteur Chempat (75 SBD)
coque en alucier renforcée au titane (40 RU)
Capacité : Nécessite 1 pilote
1 droïd Astromécano peut être inclus comme co-pilote
110 kg de fret
Taille : 16 m de longueur
8,6 m de largeur
2,3 m de hauteur
Systèmes incorporés : Siège éjectable, Systèmes de survie
Historique du BTL-A4 :
Plus vieux chasseur de l'Alliance, le Y-wing associe résistance, durabilité et puissance de feu. Malheureusement, ces atouts ont entraîné plusieurs points négatifs: le BTL-A4 est un appareil lourd, et malgré les deux turbines ioniques R200, il ne peut guère excéder la vitesse de 80 MGLT, relativement faible à l'époque de la guerre civile galactique où des chasseurs comme le A-wing ou l'Intercepteur TIE dépassent les 110 MGLT. De plus, sa maniabilité est médiocre (59 DPF) et le pilote doit savoir viser juste au bon moment, car les occasions en combat singulier contre les TIE se font rares.
Néanmoins, le Y-Wing est loin d'être dépassé au niveau de la puissance de feu : il peut, par ses systèmes d'armement, attaquer efficacement tout vaisseau lourd ou d'escorte, toute base sidérale, défenses spatiales et planétaires, et installations permanentes. Equipé de deux Canons laser Taim & Bak KX5, le Y-Wing est capable d'infliger de sérieux dégâts grâce aux charges de lumières cohérentes tirées. Ses (ou son, selon les versions) canons à ion ArMek SW-4 lui permettent de mettre hors service n'importe quelle cible, tout en étant installés sur une tourelle ; le pilote peut à sa guise tirer manuellement ou laisser le soin de le faire à l'ordinateur de visée Fabritech ANc 2.7, dissimulé dans le nez du vaisseau avec la série de senseurs principaux Fabritech ANs-5d. En outre, le système de contrôle de vol est de type Subpro NH-7.
Malheureusement, le ou les canons ioniques souffrent d'une grande fragilité. Les vibrations causées par le vol et les combats provoquent un désalignement de leurs matrices à cristaux. Il est donc fréquent de voir partir au combat des Y-Wings sans canons ioniques. Les senseurs secondaires sont quant à eux inclus dans les dômes avant des deux turbines. Deux tubes lance-torpilles à proton Arakyd complètent le système d'armement ; il faut ajouter que ceux-ci sont escamotables, et que les tubes peuvent facilement recevoir d'autres types de munitions tels que des missiles à concussion ou des roquettes stellaires. Ses possibilités en font un appareil plus que polyvalent car capable de remplir des rôles défensifs autant qu'offensifs.
La robustesse du Y-Wing est toujours aussi surprenante : son générateur d'écran déflecteur Chempat procure au vaisseau un bouclier très puissant, capable d'absorber l'énergie des tirs ennemis jusqu'à un très haut niveau. A défaut, l'appareil est pourvu d'une coque en alucier renforcée au titane remarquablement solide. Chasseur durable grâce à ses importants réservoirs de carburant et ses cellules d'énergie cryogéniques Thiodyne 03-R montées sur les pylônes, le vétéran de la chasse rebelle est alimenté par un générateur de puissance Novaldex. Les deux turbines à ion R200 sont complétées par un hyperpropluseur Koensayr R300-H de classe 1, logé dans la queue de l'appareil, aux côtés du projecteur d'écran déflecteur.
A l'arrière du cockpit blindé, un emplacement pour unité astro-mécano droïde de type R2 ou R4 est réservé, permettant au vaisseau de s'assurer un contrôle des dommages fiables et évitant la lourde tâche du calcul des vecteurs hyperspatiaux. Le Y-Wing dispose d'éléments avancés qui rendent son utilisation encore plus aisée : la présence d'un siège éjectable offre au pilote la possibilité de survivre à son appareil, ainsi que les très prisés Systèmes de survie. Le navordinateur est simple d'usage et compatible avec la plupart des programmes de vol modernes. Doté d'un large train d'atterrissage et de Répulseurs, le vaisseau est totalement indépendant et peut décoller et se poser sans aucune aide extérieure.
Il existe des variantes du BTL-A4 :
-Le BTL-A4 Longprobe (Long Nez), qui possède des senseurs améliorés, au détriment de l'armement, et qui sert de vaisseau de reconnaissance.
-Le BTL-S3 biplace, où le cannonier-mitrailleur remplace les systèmes d'acquisition de cible. Il sert également pour l'entraînement des jeunes pilotes.
L'ergonomie générale de l'appareil reste, malgré ses faibles performances en combat tournoyant, correcte et nombre de pilotes novices se font toujours la main sur le BTL-A4. L'Alliance utilisa de nombreuses fois le vénérable chasseur, mais sa sortie la plus célèbre demeure sa participation à la terrible Bataille de Yavin, où un seul d'entre eux survécut. Egalement utilisé par des chasseurs de primes et des polices planétaires, le Y-Wing est présent dans tout l'univers sous d'innombrables versions.
Source: Les Archives de l'Alliance